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Bonjour

vous connaissez certainement tous et toutes les suites pour violoncelle seul de JS Bach.
Notamment la plus célébre d'entre elle la BWV 100
Elles ont rendu célèbre pablo casals.

J'ai écouté récemment plusieurs versions de celle ci de son prologue et de l'allemande qui suit.

Celle de Pierre Fournier chez archiv est superbe,
celle de Janos Starker chez mercury est bien enregistrée pour l'époque et on devine les mouvements des doigts ... Son interprétation est superbe
Celle de Rostropovitch je n'aime pas du tout. Il va a toute allure il traite cela comme une fugue. En revanche la musique coule comme de l'eau mais la tessiture du violoncelle manque de puissance.

Et je suis tombé sur la version d'une artiste qui m'était inconnue jusqu'alors
Il s'agit de Lucia Swartz . La prise de son et le jeu du violoncelle sont parmi les plus beaux enregistrements que j'ai entendu de cet instrument. Si vous voulez connaitre le timbre d'un violoncelle écoutez cet enregistrement. Vous en serez baba je vous le garanti, c'est épatant.

https://play.qobuz.com/album/rszmbprrtx1aa

ecoutez cela et vous ne serez pas décu

Bonsoir Prevalli et tout le monde,

J'aime beaucoup aussi les suites pour violoncelle de JS Bach. Vous citez à juste titre Pablo Casals, Fournier, Starker, je rajouterai Anner Bylsma et Queyras. Je suis complètement d'accord avec vous sur Rostropovitch.

Je ne connaissais pas Lucia Swartz et il est toujours très excitant d'agrandir sa discothèque par une nouvelle interprétation surtout des suites.
La prise de son est excellente rendant bien la sonorité d'un violoncelle. Par contre je n'adhère pas à son interprétation. Je trouve que celle-ci prend trop d'importance sur la partition. Les goûts et les couleurs...

Il est a noté que celle de Starker est mieux reportée sur un coffret 45t Analogue productions que sur les versions CD et dématérialisée où le violoncelle est un peu "gonflé" dans le bas. On perd une partie de la virtuosité de Starker surtout dans les pianissimi.

Bonne musique à tous

Patrick

Pour ma part, j'aime bien la fluidité de Charles Curtis, ou celle de Yo-Yo Ma (un poil rapide), j'avoue une certaine curiosité pour l'enregistrement de la version (trop rapide) de Hidemi Suzuki, et j'ai un faible pour la version très personnelle (et sa réverbération, très belle) de Dmitry Badiarov.

Bonsoir tous,

Depuis que j'ai écouté la version de Queyras, j'ai viré toutes les autres !
… surtout après l'EQ de mon HD820 sur RME.

Robert

Oui, l'interprétation de Queyras est remarquable, à la fois intense et d'une grande fluidité... pourtant, j'ignore si c'est le fait de la postproduction ou si c'est lors de l'enregistrement, quelque chose me place à une distance du son qui me semble étrange : à la fois parfois très proche de certains bruits de l'interprète (gestes, respirations), et souvent à une distance plus grande, plus loin, de la musique qui en semble presque voilée, floutée. C'est pour moi un paradoxe sonore que cette définition que j'ose dire variable. Je veux dire que, selon mon expérience - limitée, cette répartition sonore (musique-bruits-perception de l'environnement) est plus cohérente dans d'autres enregistrements. Pourtant, j'adhère totalement au jeu du musicien... Bref, une affaire de goût.

Les ressentis des autres sont intéressants à lire, même si on ne retrouve pas tous les paramètres décrits par les intervenants. Ils nous ramènent sur notre singularité. Et pourtant, nous progressons collectivement à partir de la particularité inextensible de chacun.
Quel mystère ! J'adore !!

Bonne journée à tous.

Robert