Quelques mois plus tard, je me prêtai à un exercice similaire :
En ce moment j'écoute les concertos de Rachmaninov, dans la trentaine de versions à ma disposition et j'éviterai de distribuer la palme du meilleur pianiste (de son pays, du monde ou de la rue), car je prends des comprimés "anti-classt-hiérarchik".
Je vous ferai un retour au bout de ce marathon ......
J'ai réduis mon "marathon" à l'écoute du troisième mouvement du concerto n°3 de Rachmaninov, car ils sollicitent plus de pupitres et des contrastes dynamiques importants!
Il en ressort que le DT 1990 avec des pads "analytical" parait encore plus précis qu'avec les "balanced", sans perdre dans le registre grave.
J'avoue avoir été décontenancé par le rendu des prises de son les plus anciennes qui restaient nettement plus intelligibles que sur mes autres casques.
A aucun moment, je n'ai ressenti le "son typé Beyer" et j'ai pu apprécier des rendus différents d'un enregistrement à l'autre.
Brillant, mat, flou, analytique, avec de l'espace ou sans profondeur, tout y est passé sans phénomène constant.
A part que les trois dernières prises, les plus récentes, ont des caractéristiques assez proches et un peu étouffantes (un standard d'enregistrement ?).
Je considère que même si j'adore ce casque, il est avant tout destiné aux professionnels (surtout dans cette configuration), car il propose une écoute qui ne rajoute rien en terme d'espace sonore.
Vous héritez des espaces contenus dans la prise de son alors que sur d'autres casques, il y a rajout !
Je vous restitue, ci-dessous, mes notes prises dans l'écoute qui mettent en évidence que les enregistrements des années 50 n'on rien à envier à ceux plus récents au souffle de bande près (il y a de quoi se poser des questions sur les productions artistiques)!
Vladimir Horowitz, Albert Coates, London Symphony Orchestra 1930 HMV
Prise de studio monophonique "d'époque"
Le piano est intelligible
L'orchestre a un son "médium saturé"
Bande passante étroite
Vladimir Horowitz, Fritz Reiner, RCA Victor Symphony Orchestra 1951 RCA
Prise de studio monophonique équilibrée
Le son est agréable à écouter
Byron Janis, Charles Munch, Boston Symphony Orchestra 1957 RCA
Prise de son stéréophonique de studio très latéralisée et analytique
Précision des timbres
Quelques saturations sur les "Forte"
Quelques bruits dans le studio qui donne l'impression d'être au milieu
Globalement agréable
Van Cliburn, Kirill Kondrashin, Symphony Of The Air 1958 RCA
Prise de son stéréphonique Live très latéralisée
Bruits de spectateurs(Toux)
Les timbres sont agréables et réalistes
Les cordes sont fines
Le son global est mat
Byron Janis, Antal Dorati, London Symphony Orchestra 1961 Mercury
Prise de son stéréophonique de studio (Mercury) brillante, peu de réverbération
Précision des timbres car prise analytique
Globalement peu réaliste, mais agréable
Earl Wild, Jasha Horenstein, Royal Philharmonic Orchestra 1965 Chandos
Prise stéréphonique studio, vaste, très latéralisée mais enveloppante
Réverbération agréable
Les "Forte" sont confus
Le son global est brillant
Alexis Weissenberg, Georges Pretre, Chicago Symphony Orchestra 1968 RCA
Prise de son stéréophonique de studio sans profondeur
Proximité du piano et de l'orchestre un peu étouffante, mais la précision y est
Bruits des partitions qui se tournent
Le son global est mat et les basses puissantes
Vladimir Ashkenazy, André Previn, London Symphony Orchestra 1970 Decca
Prise de son stéréphonique de studio large et avec de la profondeur
Quelques saturations sur les "Forte"
Le piano est pris d'assez près avec des timbres réalistes
Le son global est réaliste
Rafael Orozco, Edo de Waart, Royal Philharmonic Orchestra 1973 PHILIPS
Prise de son stéréphonique de studio assez latéralisée et sans profondeur
Le piano est au premier plan
Le son global est mat
Prise de son irréaliste "Piano et orchestre dans votre salon"
Vladimir Horowitz, Eugen Ormandy, New York Philharmonic 1978 RCA
Prise stéréophonique live, équilibrée, pas trop latéralisée
Bruits de spectateurs
Timbres respectées, sans défaut
Nous sommes dans les premiers rangs du Carnegie Hall avec très peu de réverbération
La prise du piano est plus réaliste que sur la majorité des enregistrements de studios
Alexis Weissenberg, Léonard Bernstein, Orchestre National de France 1979 EMI
Prise stéréphonique studio pas trop latéralisée
Bruits de pupitres
Prise du piano réaliste
Les "Forte" sont agressifs dus à des résonances sur la salle d'enregistrement
Le son est empâté dans les graves
Martha Argerich, Riccardo Chailly, RSO Berlin 1982 PHILIPS
Prise de son live
Piano réaliste
Le son est empâté dans les graves du aux résonances de la salle
Zoltan Kocsis, Edo de Waart, San Francisco Orchestra 1983 PHILIPS
Prise de son stéréophonique avec profondeur
Piano intégré dans l'orchestre
Globalement réaliste dans un environnement un peu mat
Vladimir Ashkenazy, Bernard Haitink, Royal Concertgebouw Orchestra 1987 Decca
Prise de son stéréophonique dans un environnement vaste (CONCERTGEBOUW d'Amsterdam)
Son conforme avec une réverbération caractéristique du lieu
Le piano est intelligible et intégré à l'orchestre
Le son est globalement un peu gras
Howard Shelley, Bryden Thomson, Royal Scottish National Orchestra 1990 Chandos
Prise de son stéréophonique avec de l'espace
Piano bien intégrée
Belle prise agréable
Idil Biret, Antoni Wit, Polish National Radio Orchestra 2000 NAXOS
Prise de son stéréophonique avec de l'espace
Piano bien capté mais écrase un peu l'orchestre
Mikhail Pletnev, Mstislav Rostropovich, Russian National Orchestra 2002 Deutsche Grammophon
Prise de son stéréophonique dans un environnement réverbéré
Graves un peu envahissant et confusion sur l'orchestre et le piano
Stephen Hough, Andrew Litton, Dallas Symphony Orchestra 2004 Hyperion
Prise de son stéréphonique Live dans un environnement réverbéré
L'orchestre est très latéralisé, mais le piano bien intégré
P.S.
Source : Fichiers Apple Lossless lus sur iTunes 12.7.3.46 exécuté sur un portable ASUS GAMER, en système d'exploitation Windows 10, transmettant en protocole Airplay et en Wifi jusqu’à un point d'accès NETGEAR en 5 MHz, connecté en ethernet sur un switch distribuant en ethernet vers un lecteur réseau Yamaha WXC-50, connecté sur sa sortie PREAMP en gain fixe à un AUDIOPHONICS K214.