Quand la logique pure tue !
Pierre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Son_(physique)
Parce que dans leur choc, ils ébranlent les particules d'air.
Une personne non entendante, n'entend rien.
Les non voyants peuvent-ils affirmer que la lumière du soleil n'existe pas ?....
Je pense que le problème est relativement simple et tourne autour d'une part de l'argent et de l'honnêteté.
oula tu as trainé du côté de la physique quantique toi.Trebor a écrit : ↑mar. sept. 01, 2020 12:57 pmCher Pierre,
Wikipedia donne une définition physique du son, une définition mentale, cognitive dépendante de la manière dont un humain comprend le son ; le comprend seulement, pas le perçoit intrinsèquement. Les sens sont toujours extérieurs à l'objet de leur perception.
Constater, percevoir est certes une forme d'accessibilité, pas de savoir intrinsèque qu'aucune activité intellectuelle ne peut pénétrer. Le monde formel, physique et énergétique qui nous entoure extérieurement et intérieurement, càd le corps, est un réel inaccessible à notre savoir direct, immédiat. Il est uniquement accessible à un savoir indirect, élaboré par nos concepts mentaux.
Dire que par leur choc deux objets engendrent un son parce qu'ils ébranlent des particules d'air n'est pas une explication du son. C'est l'explication physique de son mécanisme, sa cause. Mais nous ne savons pas d'où vient ni ce que signifie le son. Nous savons seulement qu'il existe parce que nous avons des oreilles ; par rapport à nos oreilles, pas au choc qui le produit : la subjectivité commence là.
Un son n'existe que parce que nous l'entendons.
Un non-entendant n'entend rien extérieurement, mais intérieurement, il entend un son, sinon aucun mouvement ne pourrait se produire dans son corps. Un non-entendant parle, il a donc bien un lien quelconque au son.
C'est dire que les oreilles servent à entendre les sons extérieurs, mais que nous n'avons pas besoin d'eux pour percevoir les sons intérieurs. Il en est de même pour la lumière et les yeux. Des personnes entendent bien leurs acouphènes, mais ils ne sont pas perceptibles par une personne extérieure.
Robert
Le commentaire est intéressant du fait que le mélomane est concertant, il cherche l’écoute live, et l’audiophilie est un ersatz musical entre deux concerts.Titouan a écrit : ↑mar. sept. 01, 2020 8:50 amPour rebondir sur ton dernier post Renecito, je crois que la question d'objectivité/subjectivité génère une fracture surtout sur la question des compétences.
Il n'y a aucune légitimité à être sensible et subjectif, mais être objectif doit s'étayer d'arguments solides (sinon serait-ce objectif ?). Que ça soit sur un savoir empirique ou non. Et dans quelle fonction ?
Je suis avant tout mélomane, mais pour avoir une culture de musicien et passionné par la production audio (enregistrement, mixage, mastering) j'ai remarqué qu'il y a un fossé fréquent entre les profils "musicien/ingé-son" et "audiophile", car si tout le monde use de subjectivité dans leur activités respectives, produire de la musique (de l'étape de composition jusqu'au produit fini) demande des compétences différenciées à chaque étape. Et autant de type d'écoute !!
Par exemple je trouve beaucoup de plaisir, quand je compose ou que je mix, à aller chercher un détail (ex une fréquence spécifique qui mériterait d'être calmée ou boostée pour améliorer la lisibilité de l'ensemble, ou une vitesse de compression qui a tel effet sur les transitoires de tel instrument) ce qui demande une focalisation, comme essayer d'avoir une écoute très large qui me donne une information sur le groove global, dépendant de la somme et de l’interaction de tous ces paramètres entre eux, sur "comment la masse sonore ondule devant mes oreilles". Et sur chacun des paramètres à traiter on peut avoir une écoute différente, et toutes sont utiles.
Travailler sur des projets pros avec des personnes compétentes m'a permis d'observer ça a plusieurs reprises.
Et en même temps tout comme il n'y a pas besoin d'être musicien pour apprécier la musique, il n'y a pas besoin d'être "ingéson" pour apprécier la production de l'enregistrement, et toutes les étapes vont souvent dans la même direction qui est de faire exister une intention.
La question que je me pose c'est plutôt, quel intérêt à être objectif quand on cherche à écouter de la musique pour se faire plaisir ? En soit on ne cours aucun danger mis à part dépenser un peu trop d'argent. A moins que le plaisir se trouve dans la quête d'objectivité ?
C est toujours intéressant d’échanger, dans ce cas il faut simplement être raccord sur le sujet de la discussion ce qui ne semble pas être le cas d’ou les incompréhensions comme souvent d’ailleurs. Je ne connaissais pas le « supra mental » et j’ai cherché à en comprendre un peu plus mais rien que la définition qui semble être donnée sur le web fait déjà appelle à des notions qui mériteraient d’être expliquées, si tu as un lien pour les novices ?Trebor a écrit : ↑mar. sept. 01, 2020 5:43 pmContinuer ce fil est inutile ; bien que chacun ait raison dans son niveau, nous ne parlons pas du même. Vous évoquez le plan mental alors que je me situe sur le plan supra-mental. Il n'y a aucun pont qui les relie. L'accès à celui-ci se fait par la dissolution totale de celui-là.
En attendant, continuons d'apprécier chacun notre musique avec un maximum de technique objective qui améliore la qualité sonore de la chaine externe et de qualité subjective qui améliore la qualité sonore de la chaine interne.