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par patrick Cesaratto » jeu. mai 13, 2021 8:04 pm
Bonsoir Luke, Pierre et tout le monde,
Je prends comme postulat de départ que notre passion est d’écouter de la musique comme d’autres est de faire du vélo ou du parapente.
Il y a pour moi plusieurs stades dans la constitution et l’évolution d’un système. Un premier palier, le plus important, faisant référence à des notions absolues. Ensuite les changements sont du domaine du subjectif.
Le premier palier est exclusivement lié à l’équilibre du système. On peut le définir assez simplement, pas de mise en avant ou absence d’une partie du spectre sonore (trop de grave, trop d’aiguë, que du médium), pas de distorsion audible pour ne pas être agressé, une résolution adaptée aux styles de musique le plus écoutée.
Ce dernier point est important. Il est nécessaire d’avoir une bonne résolution pour écouter de la musique classique. Tout simplement à cause de la quantité d’information beaucoup plus importante.
Comment atteindre cette première étape ?
Le plus efficace n’est pas de lire les commentaires ou mesures techniques sur les appareils. J’ai, pas plus tard qu’hier, lu un article rempli de mesures très spécifiques sur un DAC que je connais, fait par un site américain. Les différentes mesures très précises faites avec des appareils professionnels montraient que ce DAC était médiocre. Le commun des audiophiles, non spécialiste du domaine numérique, lisant cet article va inévitablement proscrire ce DAC de sa liste d’envies. Ce DAC est pourtant excellent. La métrologie est une science précise mais appliquée sans tenir compte du domaine de validité, elle n’a plus de sens.
Lire des centaines d’avis disponibles sur internet peut aider ou l’inverse.
Il reste deux solutions beaucoup plus efficaces. Faire appel à des spécialistes du domaine et faire des écoutes sur son système.
J’appartiens à la génération photo argentique. J’ai acheté mon premier réflexe un OM1 en consultant un vendeur à la Fnac. C’était facile. Malheureusement les temps changent. Les spécialistes sont de plus en plus rares alors on consulte « les numériques »…
La difficulté aujourd’hui est de constituer un système remplissant la première étape. On perd de l’argent, du temps et on a l’impression trop souvent de tourner en rond.
Echangeons nos expériences, nos ressentis. Faisons des écoutes entre nous.
Vous allez bientôt vous retrouver avec Pierre pour partager et faire des écoutes. Cela me paraît beaucoup plus efficace.
Je viens d’écouter un enregistrement du concerto pour piano N°4 de Beethoven avec Gilels dir. Herbert Blomstedt orch. Staaskapelle de Dresde 1977. Je vous garantis qu’avoir un bon système équilibré est un bonheur infini.
Bonne musique à tous
Patrick