Bonjour,
D’abord mes félicitations à Charles, qui, entouré de sa charmante petite famille, se lance dans une audacieuse aventure pour laquelle il faut être porté par une massive dose de passion et un bon paquet de courage.
Longue vie à la relève, qu’il va assurer avec brio, aucun doute là-dessus.
Et que des vents complices accompagnent Pierre dans sa quête de nouveauté, dans son envie de se renouveler encore, de se lancer un nouveau défi. Certes, dans un pays paradisiaque, accompagné par une muse exquise, sa femme, ça aide, mais chapeau bas mister Pierre et merci pour avoir toujours placé les valeurs humaines au cœur de la façon dont tu conçois ton activité.
Sous un soleil qui servait le plomb, ce fût un week-end formidable : des passionnés, tous d’excellente compagnie, (oui, même toi Alain
, venus là pour partager de la musique et son écoute dans des conditions exceptionnelles ; un très bon champagne ; une terrasse où, en fin de journée, nous nous retrouvâmes à dix, dans les rayons du soleil couchant, autour de tables bancales, pour un fameux repas, très généreusement offert par Pierre et Charles, qu’ils en soient une nouvelle fois remerciés. Un beau moment en vérité, dont le souvenir restera.
Mais trêve de considérations annexes, quid des écoutes ?
J’étais venu essentiellement pour comparer le Shangri-La senior, champion incontesté, et son nouveau challenger, le Stax X9000. Y a-t-il eu match ?
Pour moi, oui et non.
Oui, parce que le Stax est tout de même extrêmement capable. Il est précis, il est très neutre, tout est à sa place, pas de trop, ni de trop peu. Il est à la fois subtil et physique. Il est impressionnant en présence, en impact. Il frappe plus que le Shangri-La Sr.
Ainsi, pour certaines musiques, il m’a semblé plus adéquat, plus naturel, là où le Shangri-La peut parfois « sur-raffiner », ciseler peut-être un poil trop.
Mais non, dans le fond, parce que sinon, le Shangri-La lui met la misère en aération, en finesse, en ciselé, en détails, en précision, en découpage des plans, en image, en infinies nuances, en délicatesse. Domaines, où, à mes modestes oreilles, il demeure indépassable.
A mes yeux, un paradoxe : le Shangri-La sr s’apparente à la signature des anciens Stax, ce côté hyper délicat, raffiné, surdétaillé, aérien, elfique presque, tout en proposant une volupté, une richesse, un velouté que les anciens Stax n’ont jamais atteint.
Tandis que le X9000, lui, tendrait plutôt vers un son plus « planar », plus rond, plus brut, mais totalement cohérent et naturel.
Au final, ma préférence va au Shangri-La : ce qu’il fait, aucun autre casque ne le fait. A jamais le premier ?
Ceci dit, le Stax reste pour moi une superbe proposition : au son, je le trouve un peu hybride entre les estats et les planars.
Mais le hic c’est que si on aime le ciselé, l’éthéré, le surdéfini, les aigus à se damner, etc, le Shangri-La, et même le SR009, font mieux.
Et, si on aime l’impact, la présence, la physicalité des instruments, parmi les casques que je connais bien, l’Abyss phi TC, le Valkyria, ou le D8000 font mieux.
Quoiqu’il en soit, encore un énorme merci à nos hôtes, et tout le meilleur à eux deux pour leurs nouvelles aventures, que je suivrai de près, à Lyon ou en Thaïlande.
Belle fin de journée à tous,
Claudio.