Choix d'un amplificateur pour mon casque Susvara
Publié : ven. janv. 28, 2022 7:52 am
Bonjour à tous,
Dans le but de pouvoir écouter de la musique tard le soir, je voulais faire l’acquisition d’un « bon » casque et d’un amplificateur capable de le driver sans compromettre ses qualités musicales. J’ai donc pris rendez-vous avec Pierre Paya qui m’a gentiment accueilli dans son show-room pour la journée.
Nous avons consacré la matinée à écouter les casques et mon dévolu s’est arrêté sur le Susvara.
L’après-midi était réservé au choix de l’amplificateur. Compte-tenu du budget que je m’étais fixé pour l’ensemble « casque/ampli » et les spécificités du Susvara (nécessité d’un amplificateur puissant et/ou à haut gain) la comparaison s’est orientée vers le « Trafomatic Head2 » et le « Raal HSA-1b », le « Viva Egoïsta 845» étant hors-jeu.
La sélection musicale s’articulait autour d’un classique symphonique (5ième de Mahler), d’un opéra (Rusalka de Dvorak) et d’un disque de jazz (Jacky Terrasson en trio).
Avant-propos : La description qui suit est un ressenti personnel et en aucun cas un jugement de valeur.
L’ouverture du Head2 est immédiatement percevable. Je trouve cet amplificateur très chantant, doux et bien défini sur tout le registre de fréquence. Des timbres réalistes et une spacialisation réussie des pupitres offrent une scène sonore très plaisante qui pourrais malgré tout gagner en profondeur. C’est un amplificateur très séduisant qui n’a aucune difficulté à animer le Susvara. La musique est vivante et palpable. La dynamique est restituée sans étranglement, du moins sur les œuvres écoutées que je connais bien.
Le Raal HSA-1b a une signature sonore légèrement différente. Un peu moins ouvert que de Head2 il possède en revanche une profondeur de scène nettement plus marquée et en fin de compte plus réaliste. Les timbres sont plus riches, plus incarnés, plus « solides » (dans le sens « moins dilués ») et plus naturels. La réponse impulsionnelle est remarquable, meilleure que celle du Head2. Le rythme musical est suivi au cordeau. La bande passante subjective me paraît plus étendue aussi et surtout, je la trouve plus équilibrée. Le grave est tendu et détouré mais conserve toute sa richesse. Le médium est présent et précis (Les voix sont superbes). L’aigüe est soyeux à souhait, un vrai plaisir ! Une des caractéristiques les plus remarquables de cet amplificateur c’est sa capacité à retranscrire l’intégralité de la dynamique à très très faible volume tout en conservant une réponse impulsionnelle extrêmement rapide. Ainsi, sur des disques peu compressés comme la version Boulez/DG de la 5ième symphonie de Mahler les pianissimi restent parfaitement vivants. C’est peut-être dû à son très grand « silence » de fonctionnement, à son absence totale de voile. Dans ce domaine il surpasse vraiment le Head2. Comme le Head2, le Raal HSA-1b n’a aucun problème pour alimenter le Susvara (qui semble même mieux « respirer »).
En conclusion, musicalement parlant, je préfère assez nettement le Raal. De plus, sa mise en œuvre facile (encombrement réduit, chauffe limitée) est un atout non négligeable pour moi. Alors même si esthétiquement je préfère le Head2, j’opte pour le Raal HSA-1b sans hésitation. Je suis certain que je vais prendre beaucoup de plaisir avec cette combinaison « Susvara/Raal HSA-1b ».
Le plus dur est à venir : attendre l’arrivée de l’ensemble !
Au plaisir de vos réactions.
Bernard.
Dans le but de pouvoir écouter de la musique tard le soir, je voulais faire l’acquisition d’un « bon » casque et d’un amplificateur capable de le driver sans compromettre ses qualités musicales. J’ai donc pris rendez-vous avec Pierre Paya qui m’a gentiment accueilli dans son show-room pour la journée.
Nous avons consacré la matinée à écouter les casques et mon dévolu s’est arrêté sur le Susvara.
L’après-midi était réservé au choix de l’amplificateur. Compte-tenu du budget que je m’étais fixé pour l’ensemble « casque/ampli » et les spécificités du Susvara (nécessité d’un amplificateur puissant et/ou à haut gain) la comparaison s’est orientée vers le « Trafomatic Head2 » et le « Raal HSA-1b », le « Viva Egoïsta 845» étant hors-jeu.
La sélection musicale s’articulait autour d’un classique symphonique (5ième de Mahler), d’un opéra (Rusalka de Dvorak) et d’un disque de jazz (Jacky Terrasson en trio).
Avant-propos : La description qui suit est un ressenti personnel et en aucun cas un jugement de valeur.
L’ouverture du Head2 est immédiatement percevable. Je trouve cet amplificateur très chantant, doux et bien défini sur tout le registre de fréquence. Des timbres réalistes et une spacialisation réussie des pupitres offrent une scène sonore très plaisante qui pourrais malgré tout gagner en profondeur. C’est un amplificateur très séduisant qui n’a aucune difficulté à animer le Susvara. La musique est vivante et palpable. La dynamique est restituée sans étranglement, du moins sur les œuvres écoutées que je connais bien.
Le Raal HSA-1b a une signature sonore légèrement différente. Un peu moins ouvert que de Head2 il possède en revanche une profondeur de scène nettement plus marquée et en fin de compte plus réaliste. Les timbres sont plus riches, plus incarnés, plus « solides » (dans le sens « moins dilués ») et plus naturels. La réponse impulsionnelle est remarquable, meilleure que celle du Head2. Le rythme musical est suivi au cordeau. La bande passante subjective me paraît plus étendue aussi et surtout, je la trouve plus équilibrée. Le grave est tendu et détouré mais conserve toute sa richesse. Le médium est présent et précis (Les voix sont superbes). L’aigüe est soyeux à souhait, un vrai plaisir ! Une des caractéristiques les plus remarquables de cet amplificateur c’est sa capacité à retranscrire l’intégralité de la dynamique à très très faible volume tout en conservant une réponse impulsionnelle extrêmement rapide. Ainsi, sur des disques peu compressés comme la version Boulez/DG de la 5ième symphonie de Mahler les pianissimi restent parfaitement vivants. C’est peut-être dû à son très grand « silence » de fonctionnement, à son absence totale de voile. Dans ce domaine il surpasse vraiment le Head2. Comme le Head2, le Raal HSA-1b n’a aucun problème pour alimenter le Susvara (qui semble même mieux « respirer »).
En conclusion, musicalement parlant, je préfère assez nettement le Raal. De plus, sa mise en œuvre facile (encombrement réduit, chauffe limitée) est un atout non négligeable pour moi. Alors même si esthétiquement je préfère le Head2, j’opte pour le Raal HSA-1b sans hésitation. Je suis certain que je vais prendre beaucoup de plaisir avec cette combinaison « Susvara/Raal HSA-1b ».
Le plus dur est à venir : attendre l’arrivée de l’ensemble !
Au plaisir de vos réactions.
Bernard.