Re: Egalisation, softs de lecture ect...
Publié : ven. août 14, 2020 10:14 am
J'ai lu l'article en question et je ne peux pas m'empêcher de penser que nous répondons d'une manière juste aux questions que nous croyons justes. Elles ne sont pas fausses, ce n'est pas ce que je veux dire. Mais elles n'ont aucune réalité intrinsèque. Elles sont uniquement le produit de notre propre imaginaire. Autrement dit, nous créons des questions, en l'occurence celles concernant le son, la musique et le cerveau, pour leur apporter les réponses que nous voulons leur donner. La réponse est déjà dans la question même que nous posons. Nous ne pouvons pas poser une question si nous n'avons pas préalablement la réponse à l'intérieur de nous. Elle n'est pas consciemment accessible, le problème est là.
Le cerveau n'explique pas telle relation au son comme s'il y avait une cause suivie d'un effet. Il y a un lien de correspondance réciproque mais nous ne savons qui a commencé. Le cerveau traduit, révèle, rend visible physiquement une particularité de notre conscience, mais il ne l'explique pas. Nous sommes ramenés au mystère du commencement que notre mental n'est pas équipé pour comprendre. Il chemine dans le deux directement, c'est-à-dire dans le lien. L'antérieur, le un au-delà du deux, nous est inaccessible mentalement. C'est cela même qui est insupportable et qui nous fait confondre le lien avec la cause.
Les questions concernant les % de populations qui sont reliés d'une manière ou d'une autre à la musique ont peut être une importance scientifique. Cependant, elles ne nous font pas avancer dans l'exploration de notre propre perception sonore, celle que j'appelle la "chaîne interne". La science sonore du cerveau est encore une "chaîne externe". Elle nous fait comprendre, non pas le son, mais les questions imaginaires que nous nous posons sur lui, ce qui n'est pas du tout la même chose.
C'est d'une autre dimension d'explorer la relation de sa propre conscience au son. La science l'exclut complètement du sujet de son étude. Et là, je peux vous dire qu'il ne s'agit pas de pourcentages, mais de millionages !
Le cerveau n'explique pas telle relation au son comme s'il y avait une cause suivie d'un effet. Il y a un lien de correspondance réciproque mais nous ne savons qui a commencé. Le cerveau traduit, révèle, rend visible physiquement une particularité de notre conscience, mais il ne l'explique pas. Nous sommes ramenés au mystère du commencement que notre mental n'est pas équipé pour comprendre. Il chemine dans le deux directement, c'est-à-dire dans le lien. L'antérieur, le un au-delà du deux, nous est inaccessible mentalement. C'est cela même qui est insupportable et qui nous fait confondre le lien avec la cause.
Les questions concernant les % de populations qui sont reliés d'une manière ou d'une autre à la musique ont peut être une importance scientifique. Cependant, elles ne nous font pas avancer dans l'exploration de notre propre perception sonore, celle que j'appelle la "chaîne interne". La science sonore du cerveau est encore une "chaîne externe". Elle nous fait comprendre, non pas le son, mais les questions imaginaires que nous nous posons sur lui, ce qui n'est pas du tout la même chose.
C'est d'une autre dimension d'explorer la relation de sa propre conscience au son. La science l'exclut complètement du sujet de son étude. Et là, je peux vous dire qu'il ne s'agit pas de pourcentages, mais de millionages !