Le streaming audio apporte une complexité complémentaire à la musique dématérialisée dans le sens où le protocole de transmission n’assure pas la pérennité de la qualité électrique des signaux numériques qui arrivent au final au DAC.
En bureautique les protocoles assurent l’intégrité de l’information transmise mais en audio un élément fondamental supplémentaire consiste en la qualité électrique du signal sachant que l’altération des fronts montant/descendant sont générateurs de bruits dans le DAC.
Dès lors l’idée vient de chercher un moyen de s’assurer que le signal numérique à la sortie de la box arrivera assez correctement au serveur qui alimente le DAC après un certain parcours le long du câble Ethernet les reliant.
Intervient alors le switch réseau disposé à proximité du serveur. @Thib rapporte aussi la conversion à cette technique de maniaques de la qualité sonore comme P Cesaratto.
Le streaming par rapport à la dématérialisation de fichiers musicaux locaux ajoute encore une cause de perturbations avec la vitesse du réseau Ethernet pour les ‘non-fibrés’ qui doivent se satisfaire de débits de 2Mo à 6 Mo par jour de beau temps

Avec tous ces paramètres en tête j’ai pris le parti du Melco S100.


Le S100 gère deux sections: une informatique à 1Go pour les appareils transférant les données numériques (PC, Roon Core) et l’autre à 100 Mo pour les données audio (lecteur réseau).
L’élément propre au streaming audio est la présence en entrée du switch S100 d’un tampon notable encaissant les sautes d’humeur de l’Ethernet local. Un avantage aussi pour les services de vidéo de Concerts que proposent désormais toutes les grandes formations orchestrales en Classique.