Sympa les détails.
A priori il aura aussi enregistré la moindre mouche dans la pièce

Le mixage sera costaud.
Je vois un H2. Au final tous ces micros rentrent dans quel enregistreur ?
D'accord, la démarche s'explique et est tout à fait bien mise en oeuvre.Bruno21 a écrit : ↑dim. sept. 01, 2019 5:21 pmBonjour @Cladane,
Cela serait en effet plus pertinent, mais pour le paramétrage (utilisateur) d'un piano à partir de ce logiciel Pianoteq, il ne s'agit que d'infléchir le comportement d'une (excellente) modélisation pré-existante effectuée par l'éditeur du logiciel.
Les paramètres utilisateurs accessibles sont nombreux et peuvent être définis note par note, mais actuellement ne permettent (malheureusement) pas au niveau "utilisateur" de modifier le spectre final du rendu de chaque note en paramétrant séparément avant des les recombiner, le profil de spectre d'une note la vibration de la corde, la résonance de la table d'harmonie, la résonance de la caisse, celle du système de percussion sur la corde, l'amortissement des feutres, et bien entendu la propagation en 3D du son dans la pièce en fonction de l'emplacement à partir duquel le son est perçu. Cette approche ne serait par ailleurs pas suffisante car il faudrait également prendre en compte les interactions d'une corde sur toutes les autres cordes de l'instrument ainsi que d'autres interactions.
L'éditeur intègre l'ensemble de ces paramètres dans son modèle mathématique mais n'en rend que quelques uns accessibles dans une perspective "profil spectrale" aux utilisateurs du logiciel, d'autres de ces paramètres sont accessibles note par note mais dans une autre perspective, celle de l'"accordeur de l'instrument".
Mon objectif au cours de ces prises de son d'un Bosendorfer 200 était d'obtenir un son de référence à pouvoir comparer par la suite au son modélisé par Pianoteq pour tenter d'identifier puis gommer progressivement le plus de différences possibles en jouant sur le paramétrage du logiciel, dont entre autre le réglage note par note de chacune des harmoniques émises sur la frappe d'une note à un niveau "forte".
Ces enregistrements permettent aussi d'identifier le positionnement optimal des micros virtuels dans le logiciel, en relation avec le positionnement de micros réels dans un enregistrement "de référence". Expérience très formatrice pour l'amateur que je suis, pour apprendre à construire et/ou à apprécier au casque de manière plus avertie de bonnes prises de son.
Cordialement,
Bruno